CIRMAP

Zoom sur une machine qui crée une sculpture en béton.

Résumé du projet

Le projet CIRMAP est un projet Interreg NWE qui vise à développer de nouvelles solutions pour la conception et la fabrication de mobilier urbain par impression 3D avec des matériaux écologiques. L’impression 3D (3DP) se développe rapidement dans le domaine de la construction. Réalisation rapide de géométries personnalisées ou complexes, optimisation des formes… sont parmi les principaux avantages du procédé qui pourrait permettre des avancées significatives. Le projet est dirigé par ARMINES (France) et rassemble 17 partenaires et sous-partenaires. L’Arebs est sous-partenaire de l’Université de Liège pour ce projet.

Actions

Le projet est réalisé dans la continuité de plusieurs travaux de recherche coopérative, en particulier du projet SeRaMCo (Interreg NWE) et du projet MATRICE (FEDER région Hauts de France). Le projet SeRaMCo a déjà exploré la réutilisation de granulats de béton recyclés pour la fabrication de produits préfabriqués en béton à l’aide de la technologie de moulage traditionnelle. Plus spécifiquement dans la production de meubles en béton fabriqués avec du béton coulé utilisant des granulats de béton recyclé. Le projet MATRICE a, quant à lui, fourni une preuve de concept pour l’application de l’impression 3D de béton dans la construction. En particulier, des formes spécifiques personnalisées, des mortiers d’impression et des imprimantes 3D ont été développés dans le cadre de ce projet et sont maintenant opérationnels pour l’impression 3D de produits en béton de tailles compatibles avec le mobilier urbain. La combinaison des connaissances acquises dans ces deux projets permettrait de concevoir et d’imprimer du mobilier urbain personnalisé avec du béton recyclé.

Affiche explicative de ce qu'est CIRMAP.

Le projet met en places plusieurs actions et se terminera fin 2023 :

  • La création d’un nouveau marché de l’impression 3D : l’impression de pièces en béton sans moule pourrait notamment présenter un grand intérêt pour l’industrie de la préfabrication lorsque des pièces uniques et coûteuses doivent être construites. Cependant, les mortiers utilisés dans l’impression 3D contiennent de très grandes quantités de ciment et de sable naturel par rapport au béton ordinaire et le bilan écologique et économique global semble défavorable aux impressions 3D.
  • La recherche sur les matériaux : parallèlement, les déchets de construction et de démolition (C&DW) sont produits localement dans les centres urbains et certains d’entre eux, en particulier les granulats de béton recyclés pourraient être utilisés comme ressource locale de matériaux granulaires. La fraction grossière de ceux-ci (supérieure à 4 mm) peut être réutilisée efficacement pour la fabrication de nouveau béton. Le projet a pour objectif d’étudier la faisabilité et les formules idéales de sables recyclés pour former des bétons imprimables.
  • La recherche sur les designs d’impression 3D : en collaboration avec plusieurs universités, des étudiants en architecture travaillent sur la modélisation 3D des programmes d’impression et testent ceux-ci afin de trouver la formule la plus résistante.
  • Les tests d’impression : tout au long du projet, des tests d’impression sont réalisés sur différentes imprimantes avec différentes formules de mélanges.
  • L’impression de mobilier urbain en béton recyclé sur 5 sites pilotes, dont la Ville de Seraing.